We should act as we do in the case of a voyage. What can I do? I can choose the master of the ship, the sailors, the day, the opportunity. Then comes a storm. What more have I to care for? for my part is done. The business belongs to another — the master. But the ship is sinking — what then have I to do? I do the only things that I can, not to be drowned full of fear, nor screaming, nor blaming God, but knowing that what has been produced must also perish: for I am not an immortal being, but a man, a part of the whole, as an hour is a part of the day: I must be present like the hour, and past like the hour. What difference, then, does it make to me how I pass away, whether by being suffocated or by a fever, for I must pass through some such means?
"Faisons comme dans un voyage en mer. Qu'est-ce qui dépend de moi? Bien choisir le bateau, le pilote, les matelots, le jour, l'occasion propice... La tempête survient? Pourquoi m'en soucier encore? En ce qui me concerne, tout a été fait; c'est maintenant l'affaire d'un autre - du pilote. Le bateau sombre? Qu'y puis-je? Ce que je peux, je le fais: disparaître sans peur, sans cri ni reproche contre le Destin, en sachant bien qu'un être qui est né doit périr. Je ne suis pas l'Eternel, je suis un homme, une partie de l'univers comme l'heure est une partie du jour: il me faut être présent comme l'heure et passer comme elle. Que m'importe alors la manière dont je passe, par la noyade ou par la fièvre? Il faut bien une chose de ce genre pour m'en aller."
Epictetus, Discourses, II, 5